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CLASSIC AND SPORTSCAR

America's Sweethearts

Vol. 33 No 3, juin 2014
Texte : Alastair Clements
Photos: Julian Mackie

Comparaison entre la 2000GT, la Jaguar E et la Chevrolet Corvette. Ce test comparatif entre les trois sportives concurrentes de l’époque est très intéressant. Il aurait pu contenir une Porsche pour compléter le tableau mais nous avons ici un exemplaire de chaque continent producteur.

 

Résumé (traduction libre):

Jaguar comme Toyota ont voulu conquérir le marché américain, grande nation de l’automobile, où, paradoxalement, seul régnait la Corvette dans le parc des voitures de sport indigènes.

La Chevrolet Corvette, alors dans sa deuxième génération, est décrite comme une bombe à l’état brut, son puissant moteur V8, généreux en couple, donne des ailes à cette américaine carrossée comme un vaisseau spatial. Mais la technologie employée ainsi que la finition sont plus digne d’un tracteur que d’une GT.

La Jaguar Type E tient un héritage sportif couronné. Le « 6 en ligne » des XK a damné le pavé des plus grands circuits du monde. Sa remarquable ligne fuselée est devenue un des symboles english des sixties et sa construction est issue des technologies modernes de l’époque. C’est un package de noblesse, de savoir-faire et de performance à un prix invraisemblable pour l’époque.

La Toyota 2000GT résulte d’un effort porté au-delà des ambitions du constructeur nippon voulant démontrer que le Japon est capable de faire aussi bien que l’Occident. Inspirée de modèles européens (Jaguar et Lotus entre autre) elle a tout d’une grande malgré un gabarit réduit et une modeste motorisation. La beauté de la planche de bord n’a d’égal que sa finition sans reproche.
Son comportement routier est agréable, agile et précis. En résumé, c’est ici la seule voiture qui se ressent comme une sportive. Malheureusement son prix, déjà élevé dans les années soixante, atteint des sommets aujourd’hui, la rendant hors de portée du commun des mortels.
Fabriquée à la main, la 2000GT a été victime de son coût de production élevé, l’éloignant de ses concurrentes directes sur le marché américain, et la condamnant à ne rester qu’une série limitée.

Elle a ouvert la voie à une autre japonaise, beaucoup plus populaire, la Datsun 240Z. Cette dernière devint la voiture de sport abordable favorite des américains, coïncidant avec le déclin de l’empire de Detroit et la domination du Japon.

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