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Au début des années 50, les voitures sportives européennes se vendent bien aux Etats-Unis. Le succès des Jaguar, Porsche et autres MG est un véritable défi pour les grands constructeurs américains. GM décide alors d’étudier une voiture sportive. La tache revient à Edward N. Cole. A son Motorama de 1953, GM présente un prototype sous la forme d'un roadster 2 places avec une carrosserie en fibre de verre dessinée par Bob Mac Lean sous la direction de Harley Earl. C'est la première Chevrolet Corvette et les gens veulent en acheter. Le succès est grand, on prend des précommandes et Chevrolet décide la mise en production la même année sous forme d'un cabriolet avec hard-top en option. Cole met sur pied un programme de compétition, Zora Arkus Duntov étant chargé de la motorisation. C'est ce dernier qui pousse le remplacement du 6 cyl. original par un V8. La puissance du moteur grimpe chaque année.
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En 1963, la Corvette s'appelle Sting Ray, le châssis et la carrosserie sont complètement redessinés (C2). Elle est disponible en coupé ou cabriolet. Le châssis indépendant, toujours à longerons, de sections rectangulaires et traverses, supporte la carrosserie fabriquée en plastique renforcé de fibre de verre. Une armature métallique est noyée dans le plastique à hauteur de l'habitacle pour renforcer la rigidité de l'ensemble.
Son succès tient dans sa suspension indépendante moderne aux quatre roues et à sa fantastique ligne qui ne ressemble à rien de ce qui s'est fabriqué aux USA jusqu'à présent.
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Sa ligne futuriste est signée à nouveau Bob Mac Lean sous la direction de Bill Mitchell cette fois qui a succédé à Harley Earl au poste de président de la Division Styling de la GM. 1963 est la seule année où la custode arrière est divisée en deux, dès l'année suivante une vitre d'un tenant prend place comme lunette arrière. Peu de modifications de carrosserie sont apportées à la voiture jusqu'en 1968 où une toute nouvelle ligne apparaît.
La carrosserie de la Sting Ray de 1963 a été étudiée en soufflerie pour en optimiser l'aérodynamisme.
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Malgré cela on s'est aperçu qu'elle a une fâcheuse tendance à décoller à grande vitesse. Duntov a avoué en 1968, lors du lancement de la nouvelle Corvette (C3), que l'ancien modèle subissait une force, due à l'aérodynamique, verticale de bas en haut sur le train avant de l'ordre de 270 kg à une vitesse de 220 km/h. L'avant se soulevant alors de près de 8 cm. Il parait que certaines Sting Ray se sont carrément envolées sur l'autoroute.
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En 1968 le nom de Sting Ray disparaît pour revenir en 1969 écrit en un mot. L'évolution de la Corvette maintiendra la voiture à la pointe des automobiles de
sport américaines sans qu'aucune autre ne vienne lui faire de l'ombre... jusqu'à l'arrivée de la Dodge Viper.
Le choix de la motorisation est vaste comme toujours avec les voitures américaines, et dépend entre autre du pays d'acquisition. Aux Etats-Unis, en 1967, pas moins de 5 moteurs V8 sont au choix du client. Cela va du 5.4 l. de 304 ch [SAE] au 7 l. de 441 ch [SAE]. En Suisse, elle n'est livrable qu'avec un 7l. de 395 ch [SAE]. Pour la comparaison, j'ai choisi la version la plus puissante.
Aujourd'hui, la Sting Ray reste une automobile extraordinaire et surprend encore par ses lignes extraterrestres. Elle séduit toujours beaucoup d'amateurs, c'est une voiture recherchée par les collectionneurs.
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